l'exigence de l'urgence sociale dans la rue le 12 décembre, pour nos emplois et le service public !

A l’APF-France Handicap tout d’abord, où 431 emplois sont supprimés au niveau national avec des menaces de licenciements secs. Pour la première fois depuis plus de 10 ans, les salariés de l’APF ont débrayé à 13 h 30. Avec des résidents solidaires et des soutiens extérieurs, nous étions une quarantaine devant les locaux de l’APF à Planoise. On peut préciser que parmi les travailleuses et travailleurs menacés de licenciement, une bonne partie ont plus de 50 ans, sont reconnus comme aidants ou ont même une reconnaissance travailleurs handicapés. La direction de l’APF refuse à ce jour toute mesure d’accompagnement spécifique en cas de licenciements pour ces catégories de travailleurs, alors même que l’APF se vante de défendre l’inclusion des personnes atteintes de handicap.

Ensuite, à 15 h, nous étions une quarantaine devant le Conseil Départemental à Besançon pour dénoncer les baisses budgétaires notamment concernant les services de protection de l’enfance. Ainsi le Département du Doubs a annoncé une baisse de 500 000 à un million d’euros pour les services de prévention spécialisée. Avec une baisse de 600 000 euros, ce serait 10 postes qui seraient supprimés. D’autres services de l’ADDSEA sont également menacés comme le secteur AHL financé par l’Etat. Ainsi, l’Etat se désengage du service Altérité, accompagnant des auteurs de violences conjugales, 5.000 à 7.000 places d’HUDA (Hébergement d’Urgence pour Demandeurs d’Asile) doivent être supprimés au niveau national, dont 38 dans le Doubs d’ici le 31 décembre (dont 34 pour l’ADDSEA, soit l’équivalent de 2 à 3 postes) et les services pour les réfugiés d’Ukraine fermeront aussi avant la fin de l’année.

C’est partout dans le secteur social / médico-social que nos conditions de travail, nos emplois, nos services et l’accompagnement des enfants, adolescents ou adultes sont attaqués. Et pourtant, des milliards il y en a chez les gros patrons et actionnaires, et les moyens existent pour assurer à toutes et tous, quelque soit sa nationalité ou son handicap, une vie décente avec s’il le faut l’accompagnement social nécessaire.

Le chantage à la dette, la réduction des budgets publics, sociaux, ce n'est pas admissible.

Il faut répondre aux besoins sociaux, c'est là l'urgence !

Pour la CGT, les associations du secteur sont dans la compromission avec les politiques capitalistes. leur mission, si elles l'acceptent et elles l'acceptent!! c'est de d'accompagner les politiques libérales de casse sociale. Ce sera sans nous!

Notre revendication: la construction d'un service public du social et du médico-social et répondre à l'urgence sociale!!