Dans les établissements ESMS, les instructions ministérielles sont parues.. précipitées, posent questions et problèmes..
Nous invitons tous les salariés à se manifester.
N'hésitez pas à interpeller les collègues syndiqués. Nous restons mobilisés, disponibles !
ci-dessous. instructions et communiqués CGT.
Pour l'AHS FC, le CSE a interpeller la direction générale, déjà sur son obligation d'information-consultation du CSE quant aux mesures envisagées... et surtout au respect des collègues!
Nous vous invitons également, quelque soit le choix de chacun à vous montrer solidaire. Nous en avons toujours besoin !!
Pétition : Loi sanitaire et Régressions sociales à venir.
Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique, contre la loi sanitaire et les régressions sociales
Communiqué Fédération Santé et Action Sociale
La décision prise par le Conseil Constitutionnel porte atteinte aux droits fondamentaux des salariés.
Elle remet en cause les principes constitutionnels en lien avec le travail : droit à l’emploi, atteinte aux libertés contractuelles et au droit à la santé pour chacun.
Cette loi impose des conditions de mise en oeuvre de l’obligation vaccinale inadaptées au regard de l’objectif de protection de la population. Elles sont contraires aux principes d’égalité et de droit de travail.
Dans cette période où précisément l’implication et la force de travail des soignants sont des atouts essentiels et indispensables pour lutter contre cette pandémie, il est irresponsable d’envisager la suspension de nombreux contrats de travail et les mesures de rétorsions salariales contre ces derniers. Cela ne fera qu’augmenter l’absentéisme et provoquera la désorganisation des services.
Pour endiguer cette pandémie, il faut une politique de santé et d’action sociale ambitieuse, axée sur la prévention, en redonnant les moyens humains et matériels nécessaires pour répondre aux besoins de tous.
Le gouvernement doit écouter les salariés. Ce sont eux qui font face à la pandémie. Ils sont en phase avec la réa-lité du travail et connaissent, en bons professionnels leurs besoins. Encore faut-il que le gouvernement réponde à leurs revendications ! Mais en choisissant de sanctionner, l’État évacue toute idée de débat.
En conditionnant l’accès aux soins à l’obligation de présentation du "pass sanitaire", dans son article 1er, la loi du 5 août 2021 remet en cause le principe de droit à la santé pour chacun.
De nombreuses personnes risquent de renoncer à se soigner.
Concernant le contrat de travail ou le statut, le fait de suspendre de toute activité un salarié ou de l’empêcher d’être recruté est discriminant et inacceptable. Tout aussi scandaleux est de priver un agent de son salaire ou d’un revenu de remplacement, en cas de désaccord avec l’obligation vaccinale. Cela va impacter plus durement les travailleurs les plus pauvres.
Compte tenu du rôle des personnels concernés dans la protection de la santé des personnes vulnérables et dans la continuité du service public de santé, il est inadmissible d’avoir élaboré cette loi scélérate sans ouvrir au préalable de véritables négociations avec les représentants des personnels.
La Fédération CGT de la Santé et de l’Action sociale s’oppose à cette loi et à toute mesure anti-sociale et liberticide.
Elle appelle l’ensemble des salariés du secteur à s’organiser et à se mobiliser dès à présent pour exiger le retrait de cette loi et exiger la levée des brevets des vaccins. Elle appelle également au renforcement des moyens humains et matériels afin d’être à hauteur des besoins de la population.
Est-on en train de basculer dans un autre monde ?
Ne nous laissons pas faire !
Le Président de la République affirme « le virus tue, le vaccin sauve des vies » mais que prend-il comme décision ?
Il promulgue une loi qui impose un « pass » qui n’a de sanitaire que le nom de telle manière qu’une partie de la population sera amenée à contrôler l’autre. Cette situation est un fait sans précédent dans notre république. Ainsi l’absence de « pass » sanitaire pour une personne employée à l’hôpital public et pour les salariés des ESMS, constitue un motif permettant la suspension des versements des salaires aux agents et salariés en CDI, CDD ou titulaires. Quant au reclassement éventuel pour les non titulaires du «pass sanitaire» sur des postes sans contact avec les patients ou usagers, il n’est que pure rhétorique et pour cause : actuellement, nous avons déjà les plus grandes difficultés à obtenir le reclassement les agents ayant des problèmes de santé.
L’absence de levée des brevets privés, permettant la production des vaccins par un petit nombre, ne favorise pas la production de vaccins dans le domaine public et pose encore une fois la question de l’accès aux soins au ni-veau mondial. Le virus s’arrêtera-t-il à l’entrée des pays qui n’ont pas la possibilité d’acheter des vaccins ?
La situation sanitaire sert de prétexte à l’instauration d’un système politique de surveillance et de contrôle qui prive les citoyens de leur capacité de jugement et de décision pour eux-mêmes mais également les évince de la gestion et de l’organisation hospitalière.
Les salariés ne sont plus protégés de l’ingérence des employeurs dans leur vie privée, cet événement gravissime est à combattre avec la plus grande détermination.
Pour l’UGMICT-CGT l’urgence doit être l’élaboration d’une politique de santé basée sur l’embauche massive de personnels permettant :
- de vacciner toutes celles et ceux qui le souhaitent et celles et ceux dont l’état de santé le nécessite,
- de ré-ouvrir et d’ouvrir des lits pour hospitaliser toutes celles et ceux qui en ont besoin,
- de développer des campagnes d’information permettant de faire de la prévention au service de la prise de décisions des citoyens en toute connaissance de cause,
- d’organiser la production publique des vaccins et d’en faire un bien public pour notre autonomie sanitaire,
- de continuer à promouvoir le port du masque et les gestes barrières en général..
Pour faire aboutir ces demandes urgentes L’UFMICT CGT appelle, dans la continuité des mobilisations de ces derniers mois, l’ensemble des collègues à se mobiliser et à rejoindre les appels de la CGT